Editorial (abstract) L’impressionnisme a constitué une révolution dans l’art pictura... Lire la suite
Evaluer pour retrouver le sens de l’action publique.
Déjà en 1998, la rédaction de Pouvoirs Locaux ouvrait les pages consacrées au « Défi de l’évaluation » par quelques interrogations : l’évaluation a-t-elle dépassé, en France, le stade de la « séduction » ? Ou bien commence-t-elle à passer de mode, faute de professionnalisation, au niveau national ?
Les interrogations d’alors recoupent en partie celles d’aujourd’hui mais pas tout à fait. Heureusement, pourrions-nous souligner ! La longue (et lente) marche de l’évaluation des politiques publiques est une suite de « stop-and-go » (M. Abadie) au cours de laquelle la problématique de la professionnalisation a été scandée. Elle se pose aujourd’hui dans des termes nouveaux : dans quelle mesure l’évaluation est-elle susceptible de soutenir la dynamique d’innovation publique, élément essentiel de la compétitivité des Etats modernes ? (V. Chanut).
En 20 ans, l’évaluation est devenue un enjeu politique et social de premier ordre (M. Basset). Les process de gouvernance prenant de plus en plus de place dans l’action publique, conduisent à concevoir l’évaluation comme une composante parmi d’autres de la transformation publique. Elle quitte le champ strict des seuls décideurs pour se destiner directement aussi aux citoyens.
Dès lors, l’évaluation se présente comme un mode de pilotage démocratique. Processus normal d’accompagnement de la décision publique (J-P. Balligand), l’évaluation apporte de la profondeur aux analyses et fait émerger des solutions inattendues participant de la culture de délibération pour refonder les pratiques démocratiques (J. Rolland).
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Déjà en 1998, la rédaction de Pouvoirs Locaux ouvrait les pages consacrées au « Défi de l’évaluation » par quelques interrogations : l’évaluation a-t-elle dépassé, en France, le stade de la « séduction » ? Ou bien commence-t-elle à passer de mode, faute de professionnalisation, au niveau national ?
Les interrogations d’alors recoupent en partie celles d’aujourd’hui mais pas tout à fait. Heureusement, pourrions-nous souligner ! La longue (et lente) marche de l’évaluation des politiques publiques est une suite de « stop-and-go » (M. Abadie) au cours de laquelle la problématique de la professionnalisation a été scandée. Elle se pose aujourd’hui dans des termes nouveaux : dans quelle mesure l’évaluation est-elle susceptible de soutenir la dynamique d’innovation publique, élément essentiel de la compétitivité des Etats modernes ? (V. Chanut).
En 20 ans, l’évaluation est devenue un enjeu politique et social de premier ordre (M. Basset). Les process de gouvernance prenant de plus en plus de place dans l’action publique, conduisent à concevoir l’évaluation comme une composante parmi d’autres de la transformation publique. Elle quitte le champ strict des seuls décideurs pour se destiner directement aussi aux citoyens.
Dès lors, l’évaluation se présente comme un mode de pilotage démocratique. Processus normal d’accompagnement de la décision publique (J-P. Balligand), l’évaluation apporte de la profondeur aux analyses et fait émerger des solutions inattendues participant de la culture de délibération pour refonder les pratiques démocratiques (J. Rolland).
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