Editorial (abstract) Joël Dicker, écrivain suisse à la renomm... Lire la suite
Les décryptages des faits ayant marqué l'année 2014 dans le champ de la gouvernance publique s'énoncent dans ce numéro à travers les mots suivants : « aporie », « dubitation », « funambule » « hésitation » des mots utilisés par différents auteurs sans concertation préalable.
La réforme territoriale qui se poursuit avec l'examen du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) cristallise à elle seule le champ lexical de l'aporie qui se définit comme « une contradiction insoluble qui apparaît dans un raisonnement ».
A titre d'exemple, référons-nous aux apories de Zénon dElée, philosophe grec présocratique, qui s'efforçait de démontrer que le mouvement n'existe pas objectivement.
Pour argumenter sa position, Zénon prenait l'exemple suivant : une flèche qui vole reste immobile parce qu'à tout moment, elle se trouve à un point déterminé de l'espace ; donc, à chaque instant, elle est au repos. En considérant le mouvement comme une somme d'immobilités du corps dans l'espace, il en arrive àle nier.
Les contributions réunies ici décryptent des apories contemporaines qui, pour filer la métaphore, nous font le récit du mouvement alors que l'immobilisme guette.
Les lignes semblent bouger mais le doute l'emporte. L'embarras des décideurs politiques pour expliciter le sens du projet de loi NOTRe en est la preuve.
Le débat finit par se résumer à une série de monologues donnant comme une impression de mouvements au repos !
Pourtant, les événements tragiques de janvier 2015 devraient nous conduire à moins hésiter, tâtonner, ajourner, tergiverser sur le « faire société » dont les territoires sont les premiers acteurs.
« Faire société », pour l'écrire à la façon de Bernard Stiegler, cest « Aimer, saimer, nous aimer ».
Cest ce que l'on peut se souhaiter pour 2015.
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Accéder au site dédié à la RevueLes décryptages des faits ayant marqué l’année 2014 dans le champ de la gouvernance publique s’énoncent dans ce numéro à travers les mots suivants : « aporie », « dubitation », « funambule » « hésitation » des mots utilisés par différents auteurs sans concertation préalable.
La réforme territoriale qui se poursuit avec l’examen du projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) cristallise à elle seule le champ lexical de l’aporie qui se définit comme « une contradiction insoluble qui apparaît dans un raisonnement ».
A titre d’exemple, référons-nous aux apories de Zénon dElée, philosophe grec présocratique, qui s’efforçait de démontrer que le mouvement n’existe pas objectivement.
Pour argumenter sa position, Zénon prenait l’exemple suivant : une flèche qui vole reste immobile parce qu’à tout moment, elle se trouve à un point déterminé de l’espace ; donc, à chaque instant, elle est au repos. En considérant le mouvement comme une somme d’immobilités du corps dans l’espace, il en arrive àle nier.
Les contributions réunies ici décryptent des apories contemporaines qui, pour filer la métaphore, nous font le récit du mouvement alors que l’immobilisme guette.
Les lignes semblent bouger mais le doute l’emporte. L’embarras des décideurs politiques pour expliciter le sens du projet de loi NOTRe en est la preuve.
Le débat finit par se résumer à une série de monologues donnant comme une impression de mouvements au repos !
Pourtant, les événements tragiques de janvier 2015 devraient nous conduire à moins hésiter, tâtonner, ajourner, tergiverser sur le « faire société » dont les territoires sont les premiers acteurs.
« Faire société », pour l’écrire à la façon de Bernard Stiegler, cest « Aimer, saimer, nous aimer ».
Cest ce que l’on peut se souhaiter pour 2015.
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