... Lire la suite
En ce début 2016, les changements de périmètres se multiplient : 1 013 communes et intercommunalités se sont rassemblées en 300 communes nouvelles, les intercommunalités s’agrandissent, la nouvelle carte des régions est en place. Il en ressort comme un effet dominos, l’agrandissement du périmètre de l’un se répercutant sur l’échelon suivant. Les départements demeurent eux stables bien que ces changements d’échelles ne soient pas sans impact.
Dans ce numéro, Jean-Pierre Balligand évoque la perspective à terme d’une France à 60 départements, une perspective motivée par deux interrogations : dans la nouvelle carte régionale, les départements actuels seront-ils à la bonne échelle ? Le développement intercommunal ne les contraint-il pas à revoir leur périmètre ?
Pour l’instant, ces mouvements sont désordonnés et il faudra attendre plusieurs mois – voire plusieurs années, sait-on jamais ! – pour que l’action publique se stabilise.
Mais le processus de synchronisation dans le pilotage des politiques publiques doit démarrer sans tarder. Se synchroniser, c’est se coordonner, faire en sorte que plusieurs choses se produisent dans le même temps ou dans une succession précise. C’est l’enjeu même d’une bonne gouvernance territoriale : faire ensemble dans un tempo harmonieux.
L’outil utile à cette tâche existe : la conférence territoriale de l’action publique (CTAP).
À l’heure de la suppression de la clause de compétence générale, et de sa réapparition ponctuelle dans la loi NOTRe, semble se dessiner une sorte de clause sui generis
de coopération-synchronisation générale, que chacune des CTAP des régions sera amenée à construire et à faire vivre, et dont l’étendue sera fonction de la prédisposition de ses membres aux partenariats et à un esprit de responsabilité partagé plus qu’aux positions dogmatiques.
Face au « temps liquide » du débat national qui n’a de cesse, depuis 35 ans, d’initier des réformes institutionnelles, le « temps solide » des territoires doit imposer un rythme cadencé afin de remédier à l’image d’un éparpillement de l’action publique. Se synchroniser, c’est accepter de s‘arrimer les uns aux autres pour que le moins d’interstices possible ne laissent passer les germes de la division territoriale, source de démobilisation dangereuse pour notre démocratie.
195 en stock
Accéder au site dédié à la RevueEn ce début 2016, les changements de périmètres se multiplient : 1 013 communes et intercommunalités se sont rassemblées en 300 communes nouvelles, les intercommunalités s’agrandissent, la nouvelle carte des régions est en place. Il en ressort comme un effet dominos, l’agrandissement du périmètre de l’un se répercutant sur l’échelon suivant. Les départements demeurent eux stables bien que ces changements d’échelles ne soient pas sans impact.
Peut-être que vous êtes intéressé par d'autres
Editorial (abstract)... Lire la suite
Penser autrement le rural La ville, la campagne. Deux mondes souvent pensés à part et ... Lire la suite
EDITO En matière d’action publique, la simplification est censée ... Lire la suite
Une récente enquête indique, chiffres à l’appui, que « sans évolution du monde du fin... Lire la suite
Les décryptages des faits ayant marqué l'année 2014 dans le champ de la gouvernance publi... Lire la suite
Un récent essai sur le Principe d'incandescence ... Lire la suite
Une enquête informelle menée auprès des élus et des directeurs g... Lire la suite
Ici ou là, on a pu voir – à tort – le sentiment que le... Lire la suite
Le développement important qu’a connu l’Institut de la ... Lire la suite
A l’heure ou disparaissent les grands clivages idéologiques e... Lire la suite
Les premières réactions et réflexions au projet de Loi d’or... Lire la suite
La perspective , de plus en plus à l’ordre du jour, d’une décentralisation des univ... Lire la suite
Si la décentralisation est, à l’évidence au coeur de ce qu&... Lire la suite
Avis
Il n’y pas encore d’avis.