Mettre en perspective les politiques de réforme de l’administ... Lire la suite
Passer d’une logique du big bang permanent à une logique du « cousu main »
À plusieurs égards, le discours du Président de la République, lors de l’installation de la 1re Conférence nationale des territoires, le 17 juillet 2017, mérite d’être aujourd’hui relu. Le ton est donné dès les premières lignes : le terme de « territoire » est utilisé faute de mieux alors que les Français parlent de « leur campagne, de leur montagne, de leur forêt, de la mer, de leur ville, de leur village, leur plaine, de leur banlieue, de la diversité qui fait leur quotidien ». Le Président insiste : « Et c’est au fond le cœur du sujet qui nous est ainsi posé ». Pour le dire autrement, le sujet est la diversité des provinces qui font France. C’est même un défi (qui n’a rien de nouveau) : celui de résoudre l’équation de l’unité et de la diversité, du vertical et des horizontalités, de l’égalité et de la différenciation.
On comprend vite que les clefs de lecture traditionnelle : est-il jacobin ? est-il girondin ? n’entrent plus dans la serrure. « La chorégraphie qui conduit à un balbutiement », le « tango infernal », le « jeu de dupes » ne peuvent mener qu’au « sinistre ». L’opposition jacobin-girondin participe de cette chorégraphie. Le Président veut rompre avec le récit de la discorde entre l’État et les collectivités territoriales.
À suivre Emmanuel Macron, il est temps de redonner la liberté aux territoires, « celle de s’organiser, de fonctionner », une liberté « inséparable de la confiance mutuelle » que l’État et les collectivités territoriales doivent se porter. « L’égalité des possibles et des chances » sera effective si l’on agit de façon différenciée pour « redessiner des libertés concrètes dont nous avons besoin ». Appel est fait à « un pragmatisme collectif » qui consistera notamment « à accompagner, encourager les initiatives, supprimer les verrous encore trop nombreux qui contraignent les territoires dans leur souhait de s’organiser mieux, en vue d’une action publique plus efficace ».
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À plusieurs égards, le discours du Président de la République, lors de l’installation de la 1re Conférence nationale des territoires, le 17 juillet 2017, mérite d’être aujourd’hui relu. Le ton est donné dès les premières lignes : le terme de « territoire » est utilisé faute de mieux alors que les Français parlent de « leur campagne, de leur montagne, de leur forêt, de la mer, de leur ville, de leur village, leur plaine, de leur banlieue, de la diversité qui fait leur quotidien ». Le Président insiste : « Et c’est au fond le cœur du sujet qui nous est ainsi posé ». Pour le dire autrement, le sujet est la diversité des provinces qui font France. C’est même un défi (qui n’a rien de nouveau) : celui de résoudre l’équation de l’unité et de la diversité, du vertical et des horizontalités, de l’égalité et de la différenciation.
On comprend vite que les clefs de lecture traditionnelle : est-il jacobin ? est-il girondin ? n’entrent plus dans la serrure. « La chorégraphie qui conduit à un balbutiement », le « tango infernal », le « jeu de dupes » ne peuvent mener qu’au « sinistre ». L’opposition jacobin-girondin participe de cette chorégraphie. Le Président veut rompre avec le récit de la discorde entre l’État et les collectivités territoriales.
À suivre Emmanuel Macron, il est temps de redonner la liberté aux territoires, « celle de s’organiser, de fonctionner », une liberté « inséparable de la confiance mutuelle » que l’État et les collectivités territoriales doivent se porter. « L’égalité des possibles et des chances » sera effective si l’on agit de façon différenciée pour « redessiner des libertés concrètes dont nous avons besoin ». Appel est fait à « un pragmatisme collectif » qui consistera notamment « à accompagner, encourager les initiatives, supprimer les verrous encore trop nombreux qui contraignent les territoires dans leur souhait de s’organiser mieux, en vue d’une action publique plus efficace ».
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