Editorial (abstract) La transition énergétique est devenue en l’espace de que... Lire la suite
La revue Pouvoirs Locaux s’est associée à une journée d’études pilotée par le CREDA (Centre de recherche et de documentation sur les Amériques) au printemps 2012 et propose dans ce numéro, 5 contributions autour de l’écosystème territorial et institutionnel de l’économie de la connaissance dans une perspective France-Amériques. La publication de ces contributions témoigne de la nécessité accrue de penser et de projet l’avenir des pouvoirs locaux à travers les interdépendances et les flux mondiaux qui les impactent.
Comme le développait dernièrement Patrice Duran (1), le secteur public doit aujourd’hui faire face à des problèmes “indivisibles” comme le développement, la sécurité, l’environnement pour lesquels il n’y a pas de niveau optimal d’allocation pas plus d’uniques propriétaires. Dès lors, l’enjeu de la gestion publique est bien celui de la “gestion des interdépendances”.
Ces interdépendances sont celles certes qui lient les acteurs locaux entre eux, les États entre eux mais aussi les territoires et les flux mondiaux. Elles ont des origines qui dépassent nos frontières géographiques et nos repères temporels. En ouvrant nos portes et fenêtres territoriales vers des perspectives internationales – en l’espèce ici France-Amériques -, les stratégies et les décisions publiques peuvent se nourrissent de l’observation d’un monde sans centre bien précis, marqué au contraire par la pluralité des pôles et des réseaux, l’hétérogénéité des fins et la diversité des acteurs. Dans ce monde-là, les idées circulent, se partagent. Les idées sont nomades. Encore faut-il s’en emparer !
C’est ainsi que sur le thème de l’économie de la connaissance, il ressort combien est nette la montée en puissance dans les pôles urbains mondiaux de plateformes industrialo-universitaires qui se veulent des pôles de référence majeure de l’économie des idées à l’échelle mondiale – à l’image du plateau de Saclay qui souhaite s’inscrire dans ce modèle. Le lecteur percevra aussi les évolutions de fonctionnement de territoires tels la Silicon Valley et sa spécificité de knowledge hub, ces territoires où “les idées sont réalisées plus qu’ailleurs”.
Parce qu’il est difficile – voire stérile – de décider et d’agir sans tenir compte du fait que nous vivons désormais dans un monde multipolaire, plus ouvert et caractérisé par la fragmentation de la souveraineté et la segmentation des pouvoirs, la revue donne lire, à travers ces contributions, quel peut être le rôle des territoire dans ces nouvelles dynamiques économiques mondiales.
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Comme le développait dernièrement Patrice Duran (1), le secteur public doit aujourd’hui faire face à des problèmes “indivisibles” comme le développement, la sécurité, l’environnement pour lesquels il n’y a pas de niveau optimal d’allocation pas plus d’uniques propriétaires. Dès lors, l’enjeu de la gestion publique est bien celui de la “gestion des interdépendances”.
Ces interdépendances sont celles certes qui lient les acteurs locaux entre eux, les États entre eux mais aussi les territoires et les flux mondiaux. Elles ont des origines qui dépassent nos frontières géographiques et nos repères temporels. En ouvrant nos portes et fenêtres territoriales vers des perspectives internationales – en l’espèce ici France-Amériques -, les stratégies et les décisions publiques peuvent se nourrissent de l’observation d’un monde sans centre bien précis, marqué au contraire par la pluralité des pôles et des réseaux, l’hétérogénéité des fins et la diversité des acteurs. Dans ce monde-là, les idées circulent, se partagent. Les idées sont nomades. Encore faut-il s’en emparer !
C’est ainsi que sur le thème de l’économie de la connaissance, il ressort combien est nette la montée en puissance dans les pôles urbains mondiaux de plateformes industrialo-universitaires qui se veulent des pôles de référence majeure de l’économie des idées à l’échelle mondiale – à l’image du plateau de Saclay qui souhaite s’inscrire dans ce modèle. Le lecteur percevra aussi les évolutions de fonctionnement de territoires tels la Silicon Valley et sa spécificité de knowledge hub, ces territoires où “les idées sont réalisées plus qu’ailleurs”.
Parce qu’il est difficile – voire stérile – de décider et d’agir sans tenir compte du fait que nous vivons désormais dans un monde multipolaire, plus ouvert et caractérisé par la fragmentation de la souveraineté et la segmentation des pouvoirs, la revue donne lire, à travers ces contributions, quel peut être le rôle des territoire dans ces nouvelles dynamiques économiques mondiales.
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