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Accueil / Etudes, ouvrages et rapports / N°97 – Paris Ville-monde Quel horizon métropolitain ?

N°97 – Paris Ville-monde Quel horizon métropolitain ?

20.00€

Osez faire du temporaire, de l’éphémère, du jetable, du contextuel. Cette injonction est l’un des ?ls conducteurs du dossier publié dans ce numéro sur l’horizon métropolitain de Paris, ville-monde. Sans concertation préalable, la plupart des auteurs expriment l’idée que la métropole du Grand Paris doit avancer étape après étape au travers d’institutions temporaires de projets. Rien ne servirait de vouloir tracer un designinstitutionnel ?gé pour des décennies.

Les temps sont à la réversibilité et aux structures « molles », capables d’épouser les évolutions économiques et sociales que l’on sait de plus en plus mouvantes et instables.

Il s’agit là d’une véritable révolution culturelle qui conduit à « gouverner en lâchant prise » dans un contexte sociétal déjà liquide et donc difficile à saisir et à encadrer.

Lâcher prise, c’est aussi accepter ses limites. Pour l’affaire qui nous intéresse, c’est laisser place aux initiatives locales et citoyennes qui concourent à résoudre des problèmes que les acteurs institutionnels peinent à régler. Lâcher prise, c’est initier des modes de gouvernance participative.

Dans d’autres États membres de l’Union européenne, la participation des citoyens n’est pas exclusivement conçue en termes de participation au débat public qui précède la décision.

On les encourage aussi à s’impliquer dans l’action ; la « participation-discussion » migre alors vers la « participation-coup de main ». Cette dernière ne consiste pas à retirer aux élus une fraction de leur pouvoir mais à élargir le cercle de ceux qui préparent la décision : à côté des experts et des techniciens, il y a place pour des citoyens concernés qui détiennent une expertise d’usage. Et la métropole parisienne peut franchir le gué en se nourrissant de la compétence de ces citadins-citoyens.

Comme l’évoque dernièrement Maurice Blanc à propos de l’urbanisme1, « [la participation démocratique] est une utopie, non pas au sens d’illusion ou de projet irréalisable, mais au sens positif de projet idéal qui indique le but à atteindre, même s’il est lointain. En Europe et dans le monde, l’utopie démocratique (…) est le ferment de la transformation de villes qui soient à la fois solidaires et innovantes, respectueuses de leur passé et tournées vers l’avenir. »

Osez faire du temporaire, de l’éphémère, du jetable, du contextuel, c’est passer, dans l’art de gouverner, de la posture du dompteur à celle du jardinier. Le dompteur impose ses règles, soumet, dresse et force à obéir. C’est le rôle principal de la puissance publique mais elle ne peut s’y limiter. Aujourd’hui, l’art de Gouverner s’apparente davantage au labeur du jardinier, fut-il à la française. Jardiner, c’est semer, encourager, faire fructi?er, cultiver et prendre soin. Le dompteur doit lâcher prise et le jardinier s’adapter aux saisons qui ne se ressemblent guère, tout en sachant qu’une partie de ses efforts donnera des résultats éphémères.

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Osez faire du temporaire, de l’éphémère, du jetable, du contextuel. Cette injonction est l’un des ?ls conducteurs du dossier publié dans ce numéro sur l’horizon métropolitain de Paris, ville-monde. Sans concertation préalable, la plupart des auteurs expriment l’idée que la métropole du Grand Paris doit avancer étape après étape au travers d’institutions temporaires de projets. Rien ne servirait de vouloir tracer un designinstitutionnel ?gé pour des décennies.

Les temps sont à la réversibilité et aux structures « molles », capables d’épouser les évolutions économiques et sociales que l’on sait de plus en plus mouvantes et instables.

Il s’agit là d’une véritable révolution culturelle qui conduit à « gouverner en lâchant prise » dans un contexte sociétal déjà liquide et donc difficile à saisir et à encadrer.

Lâcher prise, c’est aussi accepter ses limites. Pour l’affaire qui nous intéresse, c’est laisser place aux initiatives locales et citoyennes qui concourent à résoudre des problèmes que les acteurs institutionnels peinent à régler. Lâcher prise, c’est initier des modes de gouvernance participative.

Dans d’autres États membres de l’Union européenne, la participation des citoyens n’est pas exclusivement conçue en termes de participation au débat public qui précède la décision.

On les encourage aussi à s’impliquer dans l’action ; la « participation-discussion » migre alors vers la « participation-coup de main ». Cette dernière ne consiste pas à retirer aux élus une fraction de leur pouvoir mais à élargir le cercle de ceux qui préparent la décision : à côté des experts et des techniciens, il y a place pour des citoyens concernés qui détiennent une expertise d’usage. Et la métropole parisienne peut franchir le gué en se nourrissant de la compétence de ces citadins-citoyens.

Comme l’évoque dernièrement Maurice Blanc à propos de l’urbanisme1, « [la participation démocratique] est une utopie, non pas au sens d’illusion ou de projet irréalisable, mais au sens positif de projet idéal qui indique le but à atteindre, même s’il est lointain. En Europe et dans le monde, l’utopie démocratique (…) est le ferment de la transformation de villes qui soient à la fois solidaires et innovantes, respectueuses de leur passé et tournées vers l’avenir. »

Osez faire du temporaire, de l’éphémère, du jetable, du contextuel, c’est passer, dans l’art de gouverner, de la posture du dompteur à celle du jardinier. Le dompteur impose ses règles, soumet, dresse et force à obéir. C’est le rôle principal de la puissance publique mais elle ne peut s’y limiter. Aujourd’hui, l’art de Gouverner s’apparente davantage au labeur du jardinier, fut-il à la française. Jardiner, c’est semer, encourager, faire fructi?er, cultiver et prendre soin. Le dompteur doit lâcher prise et le jardinier s’adapter aux saisons qui ne se ressemblent guère, tout en sachant qu’une partie de ses efforts donnera des résultats éphémères.

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